lundi 13 janvier 2014

Les hasards sont assassins d'Hubert Ben Kemoun

Les hasards sont assassins 
Hubert Ben Kemoun 
Pocket Jeunesse
Ma note : 2/5 ♦ 192 pages ♦ 5,70€

Résumé éditeur :
Rien, absolument rien ne devait placer sur le chemin de Fabric Concellis un personnage aussi trouble et malfaisant que Stanislas de Saint Avril. Rien, sinon les hasards qui se jouent si mal, si bien de nous. Un roman puissant et sensible, dont on sort essoufflé, bouleversé et certainement grandi. Nouvelle édition enrichie par l'auteur.

Ma lecture :
En voyant les excellents avis avant d'acheter ce petit livre, je m'attendais à lire quelque chose de très fort, avec une leçon de vie poignante et pertinent. Mais, visiblement, et malheureusement, j'ai raté quelque chose ! Comme avec Rien, de Jeanne Teller ! Qui devais être une claque, et qui m'a laissée indifférente ... J'en attendais beaucoup, et finalement, aucune émotion, ni leçon, n'est passée ! 

En suivant le psychopathe, ou criminel, Stanislas de Saint Avril, j'ai seulement vu à quel point il était logique et raisonné dans sa folie. Les idées claires, le cerveau en marche et en ébullition, il sait pourquoi il agit, tue, dissimule... et continue. Il suit son chemin sans regret ni explications, il est juste déterminé et logique. 
Faut-il adhérer à sa logique ? Ou assister à ses méfaits comme un spectateur, passif ? C'est ce que je me suis demandée en lisant ce récit... Pourquoi faire cela, juste observer ? Assister ? Est-ce juste pour nous faire assister aux pires hasards ordonnés par le destin ? Je n'ai pas compris le principe, surtout que viennent ensuite, après les meurtres, une série de hasards, donc, qui amène des victimes sur le chemin de Stanislas. Celles-ci ne peuvent rien y faire, elles sont juste... exécutées. Mais avant, nous avons eu le temps d'entrevoir leurs vies, leurs bonheurs, leurs tristesses et leurs espoirs ... Tout ceci qui a été arrêté si net. Mais dans quel but nous avoir montré cela, et fait ressentir cette perte ? Pour nous montrer la fragilité de la vie, de nos choix, et de la fatalité, la plus forte, toujours ? Je ne comprends toujours pas la volonté de l'auteur ici ... 

Je ne suis pas ressortie de ce roman essoufflée, bouleversée ou grandie...Comme il est dit dans le résumé éditeur. Mais tout simplement déroutée, perdue et un brin dégoûtée (par Fabrice notamment, le personnage censé être "gentil" ou "victime", qui ne l'est au final pas du tout ...) . Avec, aussi, une petite impression d'avoir perdu mon temps, dans le genre "tout ça pour ça ?". Et, vraiment, je suis sure d'avoir loupé le coche, d'être passée à côté de quelque chose...

( 9/35 )

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