Requiem d'Automne
Brad Coleman
Kyklos Editions
Suite à la lecture de Requiem d’automne, la première chose que je souhaite faire, c’est remercier la maison d’édition Kyklos. Grâce à ce genre de partenariats, vous prouvez que vous croyez en l’avenir de la Littérature, et l’avenir de ses lecteurs. C’est ce qui nous redonne l’envie, aux lecteurs ou étudiants Littéraires comme moi, de continuer à prendre plaisir dans la découverte de nouveaux talents. Ainsi je vous remercie de nous faire confiance, et surtout de prêter attention à nos avis, de façon si généreuse !
Vient ensuite mon avis, ce livre étudié et scruté en large et en travers, a subit mon étude scrupuleuse de la Littérature, victime de mes critiques, après avoir été victime de mon attachement ! Attachement étant le mot qui convient : Requiem d’Automne m’a suivie partout, bien plus que placé dans mon sac, prêt à être lu dès qu’un instant propice se présentait, il était dans mon esprit, me ramenant à lui, à son histoire, à cette envie de découvrir la suite, les personnages, les rebondissements, le dénouement…
Rien d’étonnant au vu de la qualité de la fiction : prenante et envoutante, elle ne serait repousser un lecteur potentiel, le résumé nous donnant tant envie de la lire ! Entre « la soirée de l’étrange » et « esprit criminel » les
esprits les plus cartésiens n’ont qu’à bien se tenir ! Les phénomènes paranormaux nous emportent, nous forçant à nous interroger, le mystère nous prend et finit par rencontrer un obstacle, son ennemi fatal : l’enquête policière.
Car qui mieux que le chercheur de preuves et d’explications logiques ne saurait trouver une réponse à l’énigme entourant le héros ? Les événements inexplicables nous emportent pendant les deux tiers du livre,
échouant à la fin en un petit retour vers le scientifique et la psychologie : étude des comportements humains et des mobiles se mêlent ainsi aux hypothétiques fantômes et autres raps…
« D’énormes volutes noires se frôlaient, se bousculaient, s’écharpant sous une voute de fin du monde. » Ainsi Les premiers mots nous arrachent à notre vie réelle comme l’éclair aux nuages pour nous faire entrer dans la fiction : dès le Prologue notre attention est acquise. Dans les premières pages le style nous emporte, nous impressionne, mêlé d’images, de métaphores et de personnification, l’ambiance ne peut être ressentie qu’au paroxysme de l’angoisse et du suspens, tout comme le Requiem de Mozart à son acmé.
Cependant cette effusion de style prometteuse semble être sujette à de fausses promesses. Déception à la lecture, j’ai regretté le manque de continuité dans les efforts de l’auteur. En effet le début semble travaillé,
chiadé, pour faire ressentir l’ambiance oppressante du livre au lecteur, tout est fait pour y mener. Chaque mot semble être choisi, les vocabulaires sont tordus, éventrés, poussés au maximum de leur possibilités et de leur sens littéraire. Ce sont ces premières pages qui doivent capter l’attention du lecteur, c’est pourquoi on comprend qu’elles soient tant travaillées. Ce style semble pourtant pour le moins prometteur, car il donne dès le départ beaucoup de plaisir à la lecture, nous permettant d’accrocher à l’histoire. La persévérance des métaphores et du travail stylistique aurait contribué à garder l’ambiance « glauque » qui teinte le récit, ambiance qui se perpétue cependant grâce à l’apparition du paranormal, apportant à lui seul
toute sa panoplie d’angoisse ! Ainsi cette fin de travail stylistique n’est pas remarquable à la première lecture, étant remplacée par l’action, l’apparition de nouveaux éléments et les énigmes…
Les péripéties envahissent ainsi le récit : se suivant et s’entrechoquant, on les attend, on les espère… Tout comme le héros, nous sommes à l’affut d’une nouvelle apparition, ou bien disparition… Le récit ne laisse pas place à l’ennui, prenant, il tend à amener lentement au dénouement, sans lâcher le lecteur un instant, sans cesser de l’interroger. Interrogé sur ses idées, sur ses soupçons, sur ses croyances et ses mœurs, le lecteur est ici aussi objet, car interpellé dans ses convictions. Face aux univers du paranormal, du juridique ou de la psychologie, les mondes s’entrecoupent et se rejoignent pour offrir une vue d’ensemble de la solution, amenant de manière haletante la fin !
Je finirais par conseiller à tous ce roman, presque inclassable, il offre des vues de personnages uniques, perturbants, et une intrigue différente du style policier. Ce roman nous interroge, sur tous les points : les protagonistes, les lieux, les ambiances, les intrigues, les croyances… A mettre entre toutes les mains d’adultes aimant la lecture ! Prenant plaisir à suivre les aventures des personnages, ce livre ne peut que plaire, car bien que dérangés, nous aimons nous interroger…
Vient ensuite mon avis, ce livre étudié et scruté en large et en travers, a subit mon étude scrupuleuse de la Littérature, victime de mes critiques, après avoir été victime de mon attachement ! Attachement étant le mot qui convient : Requiem d’Automne m’a suivie partout, bien plus que placé dans mon sac, prêt à être lu dès qu’un instant propice se présentait, il était dans mon esprit, me ramenant à lui, à son histoire, à cette envie de découvrir la suite, les personnages, les rebondissements, le dénouement…
Rien d’étonnant au vu de la qualité de la fiction : prenante et envoutante, elle ne serait repousser un lecteur potentiel, le résumé nous donnant tant envie de la lire ! Entre « la soirée de l’étrange » et « esprit criminel » les
esprits les plus cartésiens n’ont qu’à bien se tenir ! Les phénomènes paranormaux nous emportent, nous forçant à nous interroger, le mystère nous prend et finit par rencontrer un obstacle, son ennemi fatal : l’enquête policière.
Car qui mieux que le chercheur de preuves et d’explications logiques ne saurait trouver une réponse à l’énigme entourant le héros ? Les événements inexplicables nous emportent pendant les deux tiers du livre,
échouant à la fin en un petit retour vers le scientifique et la psychologie : étude des comportements humains et des mobiles se mêlent ainsi aux hypothétiques fantômes et autres raps…
« D’énormes volutes noires se frôlaient, se bousculaient, s’écharpant sous une voute de fin du monde. » Ainsi Les premiers mots nous arrachent à notre vie réelle comme l’éclair aux nuages pour nous faire entrer dans la fiction : dès le Prologue notre attention est acquise. Dans les premières pages le style nous emporte, nous impressionne, mêlé d’images, de métaphores et de personnification, l’ambiance ne peut être ressentie qu’au paroxysme de l’angoisse et du suspens, tout comme le Requiem de Mozart à son acmé.
Cependant cette effusion de style prometteuse semble être sujette à de fausses promesses. Déception à la lecture, j’ai regretté le manque de continuité dans les efforts de l’auteur. En effet le début semble travaillé,
chiadé, pour faire ressentir l’ambiance oppressante du livre au lecteur, tout est fait pour y mener. Chaque mot semble être choisi, les vocabulaires sont tordus, éventrés, poussés au maximum de leur possibilités et de leur sens littéraire. Ce sont ces premières pages qui doivent capter l’attention du lecteur, c’est pourquoi on comprend qu’elles soient tant travaillées. Ce style semble pourtant pour le moins prometteur, car il donne dès le départ beaucoup de plaisir à la lecture, nous permettant d’accrocher à l’histoire. La persévérance des métaphores et du travail stylistique aurait contribué à garder l’ambiance « glauque » qui teinte le récit, ambiance qui se perpétue cependant grâce à l’apparition du paranormal, apportant à lui seul
toute sa panoplie d’angoisse ! Ainsi cette fin de travail stylistique n’est pas remarquable à la première lecture, étant remplacée par l’action, l’apparition de nouveaux éléments et les énigmes…
Les péripéties envahissent ainsi le récit : se suivant et s’entrechoquant, on les attend, on les espère… Tout comme le héros, nous sommes à l’affut d’une nouvelle apparition, ou bien disparition… Le récit ne laisse pas place à l’ennui, prenant, il tend à amener lentement au dénouement, sans lâcher le lecteur un instant, sans cesser de l’interroger. Interrogé sur ses idées, sur ses soupçons, sur ses croyances et ses mœurs, le lecteur est ici aussi objet, car interpellé dans ses convictions. Face aux univers du paranormal, du juridique ou de la psychologie, les mondes s’entrecoupent et se rejoignent pour offrir une vue d’ensemble de la solution, amenant de manière haletante la fin !
Je finirais par conseiller à tous ce roman, presque inclassable, il offre des vues de personnages uniques, perturbants, et une intrigue différente du style policier. Ce roman nous interroge, sur tous les points : les protagonistes, les lieux, les ambiances, les intrigues, les croyances… A mettre entre toutes les mains d’adultes aimant la lecture ! Prenant plaisir à suivre les aventures des personnages, ce livre ne peut que plaire, car bien que dérangés, nous aimons nous interroger…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Laissez moi un commentaire et je vous répondrai en retour !
Merci pour votre passage ici et à très vite