samedi 15 décembre 2012

Doux comme un souvenir de Cathy Delanssay

Doux comme un souvenir
Cathy Delanssay
Editions Balivernes
Ma note : 5/5 ♦ 32 pages ♦ 13€ 
Résumé éditeur : 
Juste avant de partir et changer de maison, Annie se souvient... 

Annie est une petite fille qui grandit et qui va déménager. Juste avant de partir, elle retourne pour une dernière fois sur les lieux qui l'ont vue grandir. Elle se rappelle tous ces petits événements, que nous avons nous-mêmes vécus pour la plupart et que les enfants d’aujourd’hui et de demain vivent et vivront encore. Apprendre à nager, découvrir le sapin de Noël, chercher les œufs de Pâques, autant de moments à chérir toute une vie, autant de souvenirs tout doux, qui nous aident à grandir et que l’on garde toute sa vie avec soi.  
Un livre aux illustrations douces et plein de tendresse, à serrer fort, que l’on soit petit ou grand, car ces moments d’enfance ne disparaissent jamais tout à fait. Ils vivent encore dans notre mémoire. Une invitation au rêve et aux souvenirs quand lors d'un déménagement nous devons dire au-revoir à un lieu qui nous a vu grandir.

Ma lecture : 
L'auteure, Cathy Delanssay, dédie ce joli récit à ses parents. Comme une déclaration aux parents, ou aux enfants ? Comment le lirez-vous ? Et eux ? Je n'ai pas de réponse, mais je sais que pendant la lecture, il fera plaisir aux deux publics. Aux parents, qui se remémoreront tendrement l'importance des souvenirs qu'ils offrent aux enfants, et aux enfants qui visualiseront leurs propres souvenirs. Ils reverront leur famille, les moments forts, les lieux les plus significatifs... Ce qui est cher à leur coeur.

C'est une lecture idéale et douce pour assimiler un déménagement, la perte,  le changement, et pourquoi pas le fait de grandir, tout simplement !
Ici point de peine, que des bonheurs, on revit les meilleurs moments avec Annie, si doux et plein d'amour ... On revit même un peu notre enfance. C'est un merveilleux voyage, parfaitement illustré par le magnifique style de Cathy Delanssay. Sublime, il m'émeut toujours tout particulièrement.
Place aux images .... Pour vous faire craquer !





MOT DE PASSE : SOUVENIR

lundi 10 décembre 2012

Critique partenariat : Les adversaires, de Fabien Clavel

Critique Partenariat
Les adversaires
Fabien Clavel
Le pré aux clercs, collection Pandore 


J'avais très envie de découvrir la boîte de Pandore, nouvelle collection du Pré aux clercs, c'est pourquoi je remercie le forum Mort Sûre et cette occasion qu'il m'a donné d'ouvrir la boîte... Mon dévolu était tombé sur Les adversaires, de Fabien Clavel, un auteur que je souhaitais découvrir d’avantage. 


Une nouvelle fois, il aborde le thème des créatures fantastiques, ici, les anges. Déchus, grandioses, démoniaques... et surtout mélancoliques. C'est le ton le plus important qui teinta ma lecture et la noya quelque peu : la mélancolie. Celle de ces créatures belles mais souvent impuissantes, qui ne sont pas en paix avec leur immortalité. Au contraire.... Quelque soit leur nature et leur camp, elles évoluent dans notre monde, notre espace à tous, où un tournoi les oppose  depuis des millénaires pour désigner celui qui sera le messager de Dieu. Lorsque Ayati, une jeune indienne sensible et perdue, assiste à un combat opposant un ange "Veilleur", et un démon, sa vie, trop tranquille, bascule totalement... Elle se retrouve impliquée dans cette ultime bataille entre les clans d'immortels.

Le monde est en train de sombrer dans l'Apocalypse. Pas d'espoir. De lueur du soleil. Pluie, sang, peine. Remords et chagrin de ces êtres fabuleux. L'auteur a construit une ambiance lourde et triste, ou tous les personnages nagent dans leurs blessures, tentant malgré tout de se construire et de se faire une place dans le monde des hommes.  La lecture peut être difficile à démarrer, car il faut s'habituer à cette triste atmosphère, où le ciel semble pleurer toutes ses craintes, et sa fin, sur nos héros. Héros que nous suivons, chapitres après chapitres, par des points de vues différents. Hors, ils ne sont pas narrateurs et la première personne n'est jamais utilisée. Le narrateur et le lecteur semblent tous deux être spectateurs de ce chaos silencieux, de cette étreinte sourde et douloureuse entre les deux clans, bien et mal s'alliant parfois dans des temps ou la neutralité légale, prétexte à une alliance, les protège. 

L'originalité de l'auteur, autre que dans son écriture de la mélancolie, à mon goût, tiens surtout dans les castes qu'il a construit, faites de différents niveaux dans leur hiérarchies respectives, côtés anges ou démons. Tous ont leurs lois, leurs coutumes, et surtout leurs souvenirs, qui les poussent à adopter les mêmes comportements, par tradition, et certainement, un fort devoir de mémoire envers ceux qui sont tombés avant eux, et après avoir appris leur savoir aux humains. Les anges et démons, qui seraient présents depuis toujours dans notre société, et auraient permis à l'homme de grandes évolutions... sont toujours parmi nous selon Fabien Clavel ! Soit pour protéger, ou agir, dans la société des humains, soit pour devenir comme eux.... et perdre leurs ailes. L'idée de perdre ses ailes, par amour, par foi en la race humaine et ses sentiments, est l'idée la plus touchante du roman, car la plus mélancolique, et la plus défendue... L'écriture des sentiments, pour décrire cette vie stérile des sans ailes, est celle qui m'a le plus touchée, alors que je n'ai pas trouvé que les autres sentiments étaient très présents le reste du temps.

Tout est une question d'opposition : la colère et la rage sont opposés à l'amour et à la protection. Des sentiments forts, puissants, qui sont eux décrits et montrés. Alors que les sentiments plus subtils, les multiples facettes des humains, ne sont pas abordés... Par choix sans doute, car finalement, ce sont des créatures fantastiques que nous suivons.

Les personnages sont très différents, mes préférences étant allées aux deux plus jeunes, Ayati et Driss, Ceux qui nous mènent, tout en faisant avancer, vite et de façon inattendue, l'intrigue, autant que l'Apocalypse. J'aurai pu préférer Tumaël, ange gardien triste, et trop mélancolique, ou Samaël, démon trop méchant... Mais mon affection est allée aux humains, proches de nous, de la nuance et du côté perdu par les évènements que l'on peut tous ressentir. 

Le récit, un peu lent, et difficile à aborder à mon goût à cause des changements de points de vue qui ralentissent régulièrement l'avancée de l'intrigue, mais aussi à cause de cette omniprésence de la mélancolie, peut néanmoins être abordé par tous lecteurs, dès 14 ans, qui saura s'accrocher à une histoire bien menée, originale, dans un contexte sombre de fin du monde. Mais surtout, les amateurs de fantastique, d'anges, de démons, de sorciers... en auront pour leur compte. Mon seul regret est que je m'étais imaginé une fin très différente, qui aurait plu d'avantage à mon coeur de guimauve, mais l'auteur à heureusement su me surprendre, et me proposer un dénouement satisfaisant les attentes qu'il avait provoqué. 

Je le remercie pour l’originalité du texte et toutes les surprises dans ma lecture qui en ont découlé. Autant dans l'écriture de la mélancolie que j'ai expérimenté, que l'univers complexe qu'il a imaginé autour des anges... Une expérience à tenter, et une collection qui nous promet des imaginaires hors du commun. 

lundi 26 novembre 2012

C'est lundi que lisez vous #13

C'est lundi que lisez vous #13


Logo réalisé par une amie du calidoscope

Principe découvert chez Mimipouss et Pomme, ma partenaire et correspondante, il s'agit de vous faire découvrir mes lectures passées, ce que je lis actuellement, et ce que je lirai plus tard..


Les semaines dernières, j'ai lu Un Week en Famille, de François Marchand, pour les matchs de la rentrée littéraire de Price minister... Mais ça a été une déception. Ensuite j'ai enchaîné avec Spiral, de Paul Halter, que j'ai bien aimé, même si je l'ai moins préféré à d'autres Rageot Thriller. 

Cette semaine je lis : 


Le dernier ours, de Charlotte Bousquet, que j'espère avoir fini pour le salon de la presse et de la jeunesse de Montreuil. Si c'est le cas, et je pense que oui, j'aurai réussi à lire tous les one shot (ou début de série non continuée pour le moment) pour le salon ! (sauf 1 !) Soit 6 Rageot Thriller sur 10 ! Il ne me manque qu'Infiltrès, de Laurent Queyssi au palmarès. 

Après cette lecture, j'espère lire "Plus jamais sans elle" de Mickaël Ollivier, mais si je n'ai pas le temps, j'enchainerai tout de même avec "Les adversaires, de Fabien Clavel  ! 

Et vous, que lisez vous ? =)

mercredi 21 novembre 2012

Critique Un week end en famille, Pierre Marchand


Critique partenariat : les matchs de la rentrée littéraire de Price minister
Un week end en famille, François Marchand
Le cherche midi
Déception


J'ai reçu Un week end en famille, de François Marchand, lors des matchs de la rentrée littéraire de Price minister. J'ai choisi ce titre car la couverture est attirante, et que j'avais entendu parler de l'auteur, qui avait fait le buzz avec Plan social, sa critique sociale parue en 2010. Je pensais que le cynisme et l'humour noir de l'auteur seraient des provocateurs de rires et de coup de coeur envers son oeuvre, je ne pensais pas que ses productions étaient plébiscitées uniquement pour le buzz, ou par leur mauvais esprit, au contraire, je pensais y trouver un réel message dissimulé dans le sarcasme.

Or, cette lecture m'a retournée dans mes habitudes de lecture, mais dans le mauvais sens (pas comme pour le Trash pack, qui pourrait cependant ressembler dans le sarcasme...) car cette fois ci, on nous demande encore d'adhérer au délire de l'auteur.... mais aussi à la folie du narrateur !!! Si encore celui-ci, parisien, et fier de l'être, marié trop vite avec une provinciale qu'il n'apprécie pas une ligne dans le récit, avait seulement décrit le décalage douloureux qu'il ressentait avec la culture "des campagnes"... Non, il a fallu qu'il justifie ses actes et ses absences par un délire évangélique, une mission donnée par Dieu, pour sortir ces "bouseux" de leur vie inintéressante. 


Je n'ai pas été entraînée par le narrateur et son exaltation mystique.  L'auteur a voulu faire un récit social, entre anecdote et leçon, il n'aura pas retenu mon attention, et ce récit sortira vite de ma mémoire, comme un mauvais exemple des productions de Marchand.


Retour sur l'histoire : Le narrateur (je crois qu'on ne cite pas son nom) s'est marié trop vite à Las Vegas avec Aurélie, une femme à qui il ne trouve aucune qualité.  Tous deux décident d'aller en Samouse (région paumée) pour rencontrer la famille de mariée. Ils se sont mariés sur un coup de tête, sans présence de la famille, après 3 mois de relation, sans connaître, leurs familles respectives, soit...


Mais le parisien que nous suivons n'aurait sans doute pas du lier son avenir à une femme, et sa famille, qui ont évolué dans un milieu si horriblement paysan à ses yeux. Tous les habitants de la campagne sont décrits comme des débiles profonds aux yeux du narrateur, misogyne et étroit d'esprit. La satire, censée être drôle, mais surtout juste, pour faire écho à son public, est ici ratée. Les caricatures sont ratées, et au lieu de s'en moquer, il arrive souvent qu'on s'y attache, à ces personnages de campagne ! Le narrateur décrit avec dédain les magasins et zones d'activités qui se répètent, donnant l'impression de faire de l'humour fin et original, mais il oublie bien vite les images qu'on peut avoir de Paris, de ses embouteillages, ses personnages effrayants et ses désagréments.


Le dénouement de l'histoire, tiré par les cheveux, et le côté évangélique, est douloureusement amené par des retournements de situation inattendus et loufoques. Mais finalement, le propos de l'auteur est passé à la trappe. Voulait-il faire une critique d'un milieu social à l'opposé du parisianisme, ou faire la description d'un homme fou, se servant de sa foi pour justifier ses actes, comme des absolutions divines ?
Bien que ce livre se lise vite, le talent vanté de ce roi du cynisme semble être passé au travers de ma lecture, et je n'ai pas trouvé les éclats de rires et les échos à notre société qui étaient promis.

Ma note : 2/5
Fiche produit Price minister et note : 8/20

lundi 19 novembre 2012

Dans ma boîte aux lettres #9 et c'est lundi !

Il est temps de faire un point.... Sur ce que j'ai reçu dans ma boîte aux lettres... et à côté !!! 
En quelques semaines : 
2 colis de correspondantes littéraires
2 envois de partenariats
2 épreuves non corrigées par le travail ! 

Le colis de Freelfe 



Le colis de Mutinelle 

                                                   

Les partenariats avec Rageot et le forum Mort Sûre


Les deux épreuves non corrigées récupérées au boulot 

Total des nouvelles acquisitions : 
9 nouveaux livres, dont 3 partenariats et deux ENC.
3 mangas que je voulais :)
Merci à tous ceux qui m'ont permis d'acquérir ces nouveaux bébés ! 

Aujourd'hui, lundi, je termine Un week end en famille, de François Marchand, pour les matchs de la rentrée littéraire de Price Minister, et je commencerai ensuite Spiral, de Paul Halter, je pense, vu que j'ai lu la semaine passée Interception, de Marin Ledun, j'ai besoin de quelque chose qui change, même si je meurs d'envie d'enchaîner avec Apocalypsis tome 3, je vais quand même privilégier les lectures pour Montreuil  


Critique Escalier F, Jeanne Cordelier

Critique Partenariat Masse critique de Babelio
Escalier F, Jeanne Cordelier
Edition Phébus
Déception. 



J'ai reçu Escalier F dans le cadre de ma première masse critique de Babelio, que je remercie pour cette chance et cette occasion de découvrir un livre d'actualité.

Dany, la narratrice, est une représentation de l'auteur elle-même, livrant avec ce cours ouvrage un nouveau récit autobiographique. Comme ses écrits précédents, ce n'est qu'une partie, encore une fois, de son histoire qui est dévoilée. La plupart des informations est sous entendue plus qu'avouée, et lorsqu'on avait anticiper les révélations, on se révèle déçu par le peu de confessions données dans le récit...

La fratrie se retrouve lors de l'enterrement du cinquième. Très vite, on comprend que ce ne sont que des vieux fatigués que nous suivons. L'enterrement, et les retrouvailles, provoquent l'occasion de recasser des souvenirs de l'enfance...Pourtant sans cesse répétés entre eux.

Le résumé laisse présager que des révélations, ou des confessions, vont être faites sur cette fratrie malmenée par une mère alcoolique et violente, et un père qui cognait et violait ses enfants. Hors, la narratrice (et l'auteur) aura beau rappeler à elle ses souvenirs douloureux, ce sont plus des répétitions glauques et sans but que des confessions sincères et marquantes. La lecture m'a parue très difficile pour un livre si court, trainant à tourner les pages et découvrir les enterrements, uns à uns, de ses frères et ses soeurs, qui pourraient s'aimer, eux et leurs vie, mais qui sont plus occupés à penser à leur enfance malheureuse. Leur difficile entrée dans la vie. Sans doute une écriture d'une époque passée, la narration datant d'il y a quelques années, et les souvenirs de cinquante à soixante dix ans en arrière. L'écriture me semblait déprimante, lente, torturée et presque sans cœur. Aucune description des sentiments d'amour dans la fratrie, qui ne les anime pas, au contraire, ils sont tous bloqués dans leurs relations à cause de leurs ressentiments, leurs mauvais souvenirs et leurs disputes...
La  pensée plutôt vulgaire et franc parler de Dany qui utilise des expressions et des surnoms pour désigner toute sa famille ou les lieux hantant ses souvenirs empêche le lecteur de s'y retrouver entre tous les personnages, les lieux et les bribes issues de sa mémoire. Pas de concessions, ni de aucunes tout court... Entre regrets et rancunes, la mère est le pire élément de ce tableau, elle les déteste tous et, en parfait fardeau, les empêche d'avancer dans leur vie en oubliant le passé douloureux de cette famille toxique.

Loin d'être une leçon de vie pour moi, cette lecture difficile aura été plus proche d'un mauvais voyage dans le sordide et ne restera pas dans ma mémoire comme un livre à conseiller sur l'enfance difficile, l'amour dans une fratrie ou les relations familiales (conflictuelles ou non). Il ne me restera pas non plus comme un hommage, car je n'ai pu aimer les personnages qui ont été décrits, paumés dans cette misère autant affective que sociale. Un récit auquel j'ai été hermétique, mais néanmoins je conseillerai à tout lecteur de se faire sa propre idée, notamment ceux qui ont déjà lu d'autres ouvrages de Jeanne Cordeler, ce dernier-ci faisant échos à d'anciennes parutions dans leurs aspects autobiographiques. 

2/5

lundi 12 novembre 2012

C'est lundi que lisez-vous #12

C'est lundi que lisez-vous ? #12
Logo réalisé par une amie du calidoscope

Principe découvert chez Mimipouss et Pomme, ma partenaire et correspondante, il s'agit de vous faire découvrir mes lectures passées, ce que je lis actuellement, et ce que je lirai plus tard.


Les semaines dernières, j'ai lu 3 livres ! En 2 semaines, je suis plutôt contente, car j'ai bien bloqué sur le tout petit "Escalier F", mon livre pour la masse critique de Babelio ! Mais j'ai tout de suite enchaîné avec le tome 4 d'Apocalypsis, d'Eli Esseriam (je n'avais pas le 3 sous la main !) encore une fois absolument GÉNIAL ! Et pour finir le premier tome de la série Félicity Atcok, Les anges mordent aussi, de Sophie Jomain, avis à venir très vite, mais j'ai beaucoup aimé ! 

Cette semaine je lirai, et commencerai dès demain, Interception, de Marin Ledun, pour mon partenariat avec la collection Rageot Thriller. j'en bave déjà d'envie ! 


Pour la suite, encore une fois la PAL immédiate est assez grande comme ça, et a reçu 3 petits nouveaux copains (bientôt suivis) donc j'aurai de quoi faire ! Mais je pense poursuivre ma lecture, après interception, avec "Les adversaires" de Fabien Clavel, mon partenariat pour le forum Mort Sûre et la collection Pandore du pré aux clercs ! Petit coup d'oeil à ma PAL de partenariats à venir, qui me font trèèèèès envie  : 

Et vous, que lisez vous ? 

vendredi 2 novembre 2012

Ces petites choses... #4


Aujourd'hui, retour de mon propre rdv avec un souvenir auquel je tiens beaucoup ... ma rencontre avec Bloody Countess, auteur de coeur empoisonné.

Vous vous rappelez sans doute ce coup de coeur de 2011, Coeur empoisonné, publié aux éditions du Riez


Et bien j'ai rencontré son auteur, Bloody Countess, lors de mon tout premier salon du livre fantastique, Zone Franche, à Bagneux, en février 2012 ! 
Ce fut un immense honneur et une grande joie pour moi... Mais qu'est-ce que c'était intimidant pour moi ! Même si j'ai l'air assez extravertie, le premier moment où j'arrive au salon et voit l'auteur de loin me rend très timide. Que dire ? Que balbutier? Face à des inconnus, c'est facile (même chéri dit que je parle trop...) mais face à un auteur coup de coeur, qui compte tellement, c'est bien dur de se lancer ! Il faut y aller à pas de loups, et tenter, aimer, découvrir, apprivoiser... Après avoir osé bien sur ! 

J'avais fait un petit cadeau maison à Bloody Countess, et ça avait été plus qu'un honneur de pouvoir lui offrir en personne. Je l'admire tellement, pour son travail et sa personne ! Car il y a des gens, même si on les connait peu, on a pourtant très envie de les soutenir jusqu'au bout du monde, tant qu'on peut ! 
Quelques images de ce souvenir magnifique, que je ne souhaite jamais oublier... ♥ 
Non, je ne veux pas oublier cette timidité partagée, et ces sourires, mais finalement, après le premier pas passé... cette envie d'y retourner ! Vivement Bagneux 2013 et son "bouillon de sorcière" ! 





Et pour finir... Très bon anniversaire Bloody Countess ! 



Zoom sur ... L'art en vrac !

Je pique aujourd'hui le RDV inventé par ma part' et meilleure amie Livresse pour vous montrer un blog que je viens de découvrir, d'une membre du forum Mort Sûre, avec qui, je suis sure, je vais me trouver des tas de points communs. Car même si nous n'avons pas vraie relation pour le moment, ça ne m’empêche pas d'apprécier ses goûts et le travail montré sur son blog !


Pour ce premier numéro, je souhaite vous parler du blog, d'Ayma, l'art en vrac ! 


Ayma a beaucoup de qualités que j'apprécie, même si je la connais peu, en visitant son blog, je me suis retrouvée en elle ! Comme moi, elle adore les Swap, les surprises, et faire plaisir aux autres. Elle lit de la dystopie et d'autres genres littéraires fantastiques qui m'attirent, mais lit et chronique aussi de la littérature générale, ce qui pourra vraiment m'aider à me tenir à jour dans ce domaine. 

Ses chroniques sont longues, bien construites, et de qualité. J'aime sa façon d'être précise, de donner des notes, et d'en plus indiquer le prix à la Fnac (oui, forcément je n'y suis pas insensible ^^) et en occasion (super idée!) J'ai découvert chez elle un RDV original, le Friday Five, que je compte commencer dès ce soir. Je suis sure qu'en suivant son blog, je trouverai plein d'autres idées ! 

L'art en vrac, j'adhère, et j'aime déjà ! 
*genou à terre* Ayma, veux-tu être ma partenaire de blog ? 

mercredi 31 octobre 2012

Critique Tarots divins, Aurélie Mendonça, Rebelle éditions

Critique Partenariat
Tarots divins, jeu 1 : La sanguinaire
Aurélie Mendonça 
Rebelle éditions 


J'ai adoré Tarots Divins. Mais je ne saurai dire exactement pourquoi. Car beaucoup de points m'ont dérangé, mais ma lecture a pourtant été trop rapide. Je me plaisais aux côtés d'Elizabeth, et je ne voulais pas la laisser. 

Le récit, c'est l'histoire d'Elizabeth et de sa vengeance. Avant, elle était la meilleure tueuse du clan des chasseurs de vampires. Mais les barrières n'étaient pas nettes entre le clan des chasseurs et celui des vampires. Troc, alliances, et autres marchés avaient lieu entre eux. 
Elizabeth, efficace dans sa mission d'élimination des vampires, est donc naturellement devenue un handicap pour les vampires autant que pour les chasseurs travaillant avec eux. 

Pour l'effondrer, ils ont de concert décidé d'assassiner son partenaire et amant : Youta. 
Le monde d'Elizabeth s'est écroulé en perdant Youta, et pour continuer à "vivre", elle a décidé d'un nouvel objectif qui l'animerait : tout mettre en oeuvre se venger, et venger l'homme qu'elle aimait. 
Pour cela, elle a utilise un moyen de devenir plus forte ; elle a sacrifiée sa vie humaine et son âme pour devenir vampire.


En quelques années, Elizabeth passe de jeune vampire traquée à guerrière surpuissante, assoiffée de vengeance et de sang. 
Mais je ne vais pas évoquer d'avantage l'histoire de Tarots Divins, car le résumé en donne une bonne idée. Je vais vous parler de l'écriture d'Aurélie Mendonça, l'auteur. 


Comme dans l'excellent récit de Lydie Blaizot "La maison de Londres" (petit caveau, chronique sur le blog), j'ai retrouvé un ouvrage de qualité. Une oeuvre travaillée, réfléchie, mais surtout aimée, qui a une âme... Je pense qu'on sent qu'Aurélie Mendonça a mis son coeur et son âme dans on écriture. 

L'univers chasseurs VS vampires de l'auteur a ses propres lois, ses propres caractéristiques. Attention aux âmes sensibles, ici les vampires sont avant tout des méchants, mais surement pas les méchants du système imaginé ... 
L'auteur a imaginé des personnages forts, vivants. Curieusement vivants pour des vampires ! 
Elizabeth est une vampire qui hait sa race, pensant comme une chasseuse alors qu'elle souhaite leur anéantissement à eux aussi. En sans cesse introspection et interrogation sur ses buts, sa volonté ne tient qu'à un fil... alors qu'elle parait si forte ! 


Nilosh est son bras droit. Il ne sera jamais considéré comme sa moitié dans ce premier tome, même si c'est sans doute ce qu'il voudrait...  Huan est un jeune humain protégé par Elizabeth ; malin et discret, il aide sa maîtresse tout en vivant parmi les dangereux vampires.  Ennemi des chasseurs de vampires, avant il était leur proie, grâce à la reine des vampires, il sera bientôt leur bourreau ... 
Certains personnages resteront cachés dans mon avis, comme ils sont cachés dans le récit, même s'ils ont toute mon affection ou au contraire, toute mon antipathie...(voir même un peu de rage!) 

Pour résumer, Tarots divins est une vraie histoire de vampires, avec du sang, de la violence, de la haine, des règles propres au monde de la nuit... Mais aussi avec une âme. 
Comme moi, j'espère que vous serez touchés par les personnages et surtout par les sentiments d'Elizabeth, car même si elle peut parfois nous laisser dans le fou... elle retrouve toujours son objectif. Implacable, elle tuera pour arriver à ses fins. Et comme Huan et Nilosh, ou sa cohorte de guerriers... je souhaite être à ses côtés lors de sa vengeance. 


Critique Décollage immédiat, Fabien Clavel, collection Rageot Thriller

Critique collection coup de ♥
Décollage immédiat
Fabien Clavel 
Collection Rageot Thriller


Décollage immédiat est un des premiers titres (ou le premier) de la collection pour les jeunes en mal d'action, et de frissons, chez Rageot. J'aurai pu me faire dédicacer un exemplaire lors de sa sortie, mais je n'aimais pas les polars, ni les thrillers, et je ne voyais pas bien l'intérêt, alors, de partir sur cette collection. (Oui oui, je les ai croisé à cause de la BD, et de Stieg ...) 

Comme j'ai eu tort ! Je regrette maintenant de ne pas avoir pris mon exemplaire ce jour là... Mais finalement, j'ai plutôt envie d'en discuter avec l'auteur aujourd'hui, parce que je l'a lu, vécu, aimé... Alors ce n'est pas si mal ! Une nouvelle fois, ce Rageot m'a entraîné aussi vite que les autres dans son intrigue palpitante et ses mystères !  Et comme le dit Lana, le plus dur fut l'atterrissage... Seul bémol un peu trop amer à mon goût ! 

On nous présente dès le départ Lana Blum, une ado perturbée, adepte du judo et un poil violente, qui tape sur ses camarades (un peu trop provocateurs) pour avoir le privilège d'être convoquée par le proviseur et (enfin) se faire remarquer par sa mère. 
Mais voilà le problème quotidien, qui va devenir le déclencheur de l'intrigue : l'absence de sa mère. Celle-ci est hôtesse de l'air et elle est tout le temps en voyage aux quatre coins du monde. Peu présente pour sa fille, elle en vient carrément à disparaître au début de ce tome. Lana est loin de se douter que leur appartement est visité et qu'elle est déjà visée par un dangereux personnage lorsqu'elle rentre chez elle... 
Sauf que, très vite, sa vie est en danger et elle ne s'en sort qu'en démarrant le tout début de sa fuite... 
Une fuite qui va prendre des proportions inattendues, et la faire voyager en plusieurs points de l'Europe ! 


Contactée par sa mère, Lana comprend qu'elle doit se faire passer pour elle, devenir le temps d'un voyage hôtesse de l'air grâce à son identité et leurs ressemblance, mais surtout elle comprend que sa mère a été impliquée dans un complot international et gouvernemental... Touchant encore une fois, avec Rageot Thriller, un domaine écologique. Grâce à une clé USB codée que celle-ci lui a laissé, elle devine que sa mère est en danger et que sa survie dépend des informations contenues dans cette clé. 

Sa fuite commence alors, entre hôtels, snacks, avions, aéroports, encore et encore... Entre escales épuisantes et courses incessantes, elle rencontre Creep, un hacker ami de sa mère qui lui vient en aide pour l'aider à décrypter la clé, trouver des réponses sur les ennemis de sa mère, et lui trouver les moyens les plus rapides de fuir l'inquiétant homme qui la suite grâce à des voyages en avions. 

L'histoire de Lana tient le temps de quelques jours, mais c'est une virée haletante, terrifiante et angoissante. L’homme qui la poursuit est inquiétant et menacant, le hacker qui l'aide, Creep, cool et rassurant, une vraie pause pour respirer dans cette galère, et Lana est un personnage très intéressant... Complexe, attachant, compliqué... Son caractère n'est ni trop traité, ni pas assez. D'une façon juste idéale, on fait connaissance avec une héroïne qui nous emporte vite avec elle, dans sa tempête de sentiments et de peurs... 

Le rythme de l'intrigue, rapide et entraînant, est efficace, mais la fin m'a moins plu. On a l'impression de sortir d'un rêve, comme si l'histoire d'avant étant exagérée  L'effet était peut être recherché, et c'est peut être une manière de clore les enquêtes et autres aventures de Thriller de façon courte et nette que je ne connais pas, mais cette manière d'apporter le point final m'as touché, et m'a laissé un goût amer. 
Sans doute parce que je voulais passer plus de temps avec Lana, une jeune héroïne qui a su m’emmener avec elle dans cette aventure dangereuse, pour sauver sa mère... 
Je me suis aussi retrouvée en elle, sur de nombreux points. 

En résumé, le style et l'intrigue créés par Fabien Clavel m'ont emballée et m'ont beaucoup touché. J'aurai aimé continuer quelques temps en plus ce voyage au côté de Lana, pour découvrir un peu plus les personnages (notamment Creep), mais c'est signe que ces personnages ont été bien traités et m'ont donné envie de les accompagner un bout de chemin encore ! 

Pari réussi une fois de plus pour ce thriller jeunesse : j'en redemande ! 

mardi 30 octobre 2012

C'est lundi que lisez-vous #11

C'est lundi que lisez-vous ? #11
Logo réalisé par une amie du calidoscope

Principe découvert chez Mimipouss et Pomme, ma partenaire et correspondante, il s'agit de vous faire découvrir mes lectures passées, ce que je lis actuellement, et ce que je lirai plus tard.



Les semaines dernières j'ai relu Le Puits des mémoires, de Gabriel Katz, aux éditions Scrinéo, j'ai lu très vite et adoré Décollage immédiat, de Fabien Clavel, le premier titre de la collection Rageot Thriller, et enfin j'ai lu et beaucoup aimé (alors que pour beaucoup il était plus mauvais, et plus long que le 1, le tome 2 de Hunger Games ! 

Cette semaine je lis mon partenariat pour la masse critique de Babélio, le très court Escalier F, de Jeanne Cordeler. Heureusement qu'il est court en fait, car j'ai bien du mal, pour le moment, avec ce sujet délicat de l'enfance/maltraitance ...

Résumé choisi du livre : 
Au sixième étage de l’escalier F, Ed, Lucette, Dany, Bernard, Christian et Patrick ont subi les assauts de parents violents. « On a toujours fait front, juchés sur le cheval imaginaire ailé que ma sœur et moi avions dessiné, elle le haut, moi le bas, sur les portes tristement blanches et écaillées du buffet de la cuisine. (…). Ensemble, serrés les uns contre les autres, nous n’étions pas qu’une nichée, qui se tenait chaud. Nous étions un bouquet d’arbres écorcés, qui souvent tremblait, mais jamais ne ployait. » Le temps a passé, le père a cessé de nuire, l’appartement s’est vidé, mais l’amour fraternel est demeuré bien vivant. Dany est devenue la romancière à succès Jeanne Cordelier, elle a épousé un brillant étranger dont elle a eu un fils (Voir Reconstruction). Les autres se sont égayés, tentant vainement de joindre les deux bouts. Chômage, divorce, alcoolisme, maladie : rien ne leur a été épargné. La mort, elle, commence à rôder. Avec l’énergie et la sensibilité qui la caractérisent, la résiliente de la fratrie raconte ces êtres fragiles, à qui elle rend toute leur dignité.
L’auteur de La Dérobade retourne à la matrice. La solidarité forgée entre elle et ses frères et sœurs durant l’enfance, dans l’atmosphère frelatée de l’appartement de l’escalier F, se prolonge à l’âge adulte. 
Alors que la mort commence à frapper les membres de la famille, Jeanne Cordelier raconte ces existences brisées et leur rend toute leur dignité.

Ensuite, j'ai des supers lectures devant moi ! Je vous ai préparé un montage avec ma PAL immédiate pour vous montrer ça. En  haut, les lectures personnelles, tirées de ma biblio, en bas, mes partenariats. J'en attends encore d'autres via mes partenaires, mais ce sont des lectures extra qui se profilent à l'horizon ! 

Je pense enchaîner par Apocalypsis, Spiral, et la fin d'Alkemilla ! 


Et vous, que lisez vous ? ;) 
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