vendredi 24 mai 2013

Critique La quête des ours, d'Erin Hunter

La quête des ours
Erin Hunter
Pocket Jeunesse 
Ma note : 4/5 ♦ 288 pages ♦ 15,20€

Résumé éditeur : 
Ils sont trois oursons, nés sous des cieux différents. Kallik vit sur la banquise, qui fond chaque jour davantage. Toklo grandit dans une forêt abîmée par les hommes. Lusa, enfermée dans un zoo, rêve d'explorer le monde sauvage. Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, et pourtant... Leur quête pour un monde meilleur ne fait que commencer !

Ma lecture :
Je n'ai pas lu La Guerre des Clans. J'avais entendu parler de "l'auteur" et je voulais vraiment découvrir son style : "est-il trop jeunesse?","pourquoi tant de jeunes ados se jettent dessus?","y'a du fantastique ou bien... ?", autant de questions que je me posais sur son univers. 
En voyant La quête des ours, comment résister ? J'adoooooore les ours blancs. C'est mignon, on dirait des peluches, et ça a des pattes et des manières tellement pataudes que ça en est trognon ! Vite, j'avais hâte de faire de ces ptits ours mes nouveaux meilleurs copains ! 

Et ben, les ours, c'est pas que trognon ! Ça mord, ça râle, ça pleure, ça rêve, ça marche (pas qu'un peu), ça chasse, ça aime... Ça a la vie bien compliquée ! 

Avec La Quête des Ours, on découvre les vies torturées de 3 petits oursons, qui sont au départ tous entourés par leur famille, et qui voient leur destin basculer dans l'imprévu, les obligeant à être livrés à eux mêmes. Kallik, petite oursonne vivant sur la banquise avec son frère et sa mère, est confrontée à la fonte des glaces. Toklo, accompagné de sa mère et se son frère malade, doit apprendre à vivre seul et sans peuple... jusqu'à ce qu'il trouve un compagnon, et Lusa, qui est née dans un zoo, est attirée par l'extérieur et toutes les histoires qu'on raconte sur la liberté. 

J'ai aimé les personnages, tous uniques, avec des caractères particuliers, et même si les familles semblent se ressembler, leurs différences font que les histoires ne se répètent jamais. Ils sont attirés par la liberté et l'indépendance, le propre de tous les jeunes. Leur besoin de s'épanouir va contre le réconfort et la protection de leur foyer... Qui n'est pas toujours là pour les protéger. Cependant, grâce à l'univers et au récit imaginés, on en vient à bien entrevoir les difficultés de la vie des ours, la civilisation humaine vud dans leurs yeux et la survie dans la forêt encore plus ou moins sauvage. On découvre aussi leurs rapports : entre espèces, et entre même membres d'une espèce (ainsi une famille est solitaire et sans cesse en alerte face aux autres ours, il n'y a pas de clan ou de meute...) et envers les hommes ou les choses qu'ils ne connaissent pas. Enfin, envers les esprits et les légendes. des intermèdes d'imaginaire recherchés par les auteures, qui apportent une touche de réflexion et de légèreté au récit, mais qui peut aussi ennuyer... Surtout quand les différentes espèces d'ours ne croient pas aux mêmes légendes. A force, on s'y perd, et parfois, les éléments se répètent ... 

L'alternance des races est idéalement représentée par l'alternance des points de vue : à chaque chapitre le personnage change, ainsi on passe de Kallik, à Toklo puis Lusa... Au début j'ai apprécié ce changement d'univers, puis j'ai remarqué que cela m’empêchait de mémoriser les personnages : seule revenait leur histoire, mais il était difficile de se resituer à chaque chapitre dans les intrigues uniques, propres à tous les oursons. En effet, chaque intrigue comprend ses personnages secondaires, ses croyances, ses lieux et son parcours... Multipliez par 3, avec des liens imbriqués et pourtant opposés, et ça peut vite devenir compliqué.

A côté de cet aspect compliqué, j'ai néanmoins regretté l'aspect trop jeunesse sur certains passages, que je ne peux révéler. Il a paru être facile d'imaginer des croyances aux ours, ou de faire avancer vite l'intrigue avec certaines péripéties, alors qu'en réalité, cela ne passerait pas dans un simple téléfilm ...excepté peut être sur Gully ! Vous voyez l'aspect divertissant des téléfilms pour enfants avec des animaux qui parlent et sont très malins ? Et bien voilà La Quête des Ours, ne cherchons pas beaucoup plus loin.... Pour le moment ! Car à la fin de ce premier tome, des pistes sont ouvertes pour enchaîner sur des éléments mystérieux de leur destinée, avec, peut être, un brin de Fantastique...

En résumé, La Quête des Ours est un très joli récit, mignon à souhait, avec lequel on peut se prendre d'affection pour des oursons le temps d'une lecture, mais c'est une lecture ambivalente également, car malgré le public jeunesse visiblement ciblé, l'alternance des points de vue est un handicap dans la narration, qu'il faut prendre du temps à intégrer, pour comprendre au mieux l'avancée de l'histoire.

Évidemment, je lirai le deuxième tome... Assez vite, puisqu'il est doux et facile de se retrouver à côté de nos héros, dans leurs aventures ordinaires, d'une vie pas facile, ces petits héros qu'on voudrait aider, mais qu'on ne peut qu'accompagner.


mardi 21 mai 2013

Top Ten Tuesday #8


Top Ten Tuesday #7
Ce rendez-vous a été initialement créé par The broke and the Bookish  et repris en français sur le blog de  Iani  puis de ma partenaire Pomme . Je remercie aussi Mélisande qui me le rappelle toujours ! Le top ten Tuesday est un rendez vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Cette semaine le thème est : 

Voici le thème de la semaine : Les 10 livres à lire lorsque vous voulez quelque chose de simple et léger

  
 
 

Y a-t-il des titres que vous ne connaissez pas ?
Le thème de la semaine prochaine sera : Les 10 thèmes ou mots du titre qui vous font directement acheter le livre

mardi 14 mai 2013

Spiral de Paul Halter

Critique Spiral
Paul Halter
Rageot Thriller



Mélanie part en vacances chez son étrange oncle en Bretagne. Dans son manoir, orné d'une tour inquiétante battie autour d'un escalier en ferraille, elle croit voir apparaître le fantôme des lieux ... Très vite son séjour se complique lorsqu'elle découvre qu'un criminel sévit dans la région : des femmes ont été retrouvées étranglées ... Et son oncle organise des "murder party" !! C'est Quentin, son petit ami qui reçoit les missives de Mélanie lui racontant ses aventures, qui tire la sonnette d'alarme quand il ne reçoit plus de nouvelles... 


Spiral est un de mes préférés des Rageot Thriller car il est très différent : il joue habilement avec les codes du roman épistolaire, un genre presque totalement oublié, pour le remettre au goût du jour et le faire adopter ... par les ados !!! Quelle prouesse ! 
Les deux ados qui s'écrivent y prennent, en plus, goût tous les deux, Mélanie se découvrant une passion pour l'écriture de ses aventures ; Quentin, de son côté, développe une envie de lire encore plus, et de façon très impatiente, les nouvelles de sa petite amie. On ressent même leurs faiblesses quand les sentiments de ces jeunes amoureux éloignés pendant leurs vacances sont mis à l'épreuve... Surtout lorsque le courrier se fait rare ! 


Je remarque également que ce livre est un des premiers Rageot de la collection Thriller, et qu'il parle/part d'une valeur sûre, celle qui a déjà hanté nos lectures avec les "chair de poule"... La figure du Fantôme !!! Un départ si logique pour un retour aux sources savoureux ... 

J'ai trouvé que dans cette collection Thriller, un genre souvent associé au policier, le plus polar des récits est bien Spiral, puisqu'une Murder Party est mise en scène : on y trouve des enquêteurs, des meurtres, des suspects, des indices... Un cluedo géant et terrifiant à découvrir très vite si vous ne connaissez pas le principe !! 

Enfin, même si on peut vite perdre le fil avec les différentes intrigues et les multiples facettes et rôles des personnages, Spiral est une intrigue qui se laisse parfaitement lire, où, plus que le suspens, l'utilisation habile du style épistolaire produit un effet absolument inattendu ! C'est un de mes préférés de la collection car on y trouve des atouts, des réécritures, une murder party et un côté très polar étonnant... C'est pourquoi je vous le conseille ! Mince, Rageot m'a fait aimer le thriller... et un peu le polar aussi ! 


Ma note : 4/5

dimanche 12 mai 2013

Xpresso #1

RDV initié par Hylyirio du blog Lire sous la Lune et repris par Thalyssa de Il était une fois, ma copinette et coéquipière chroniqueuse ! 


 Ça fait très, très longtemps que je voulais me mettre au pas et suivre ce RDV, que je trouve fantastique, avec ce si beau logo, et ses éléments originaux. Enfin, c'est chose faite ! 

La semaine dernière, j'ai énormément ramé avec La dernière Lame (chronique chez Pomme), mais le finir m'as permis d'être plutôt fière et de me lancer dans un nouveau livre à lire plus au moins vite. Le rythme s'accélère, ce qui va me booster ! 

Je n'ai pas encore trouvé mon rythme de croisière pour lire durant mon stage, surtout que j'ai mon mémoire à commencer et mon déménagement ( ♥ ) à préparer ! Mais j'arrive à lire tous les jours 30 minutes dans le tram, et chaque semaine une heure au moins dans le car, c'est déjà ça ! En rajoutant deux à trois heures de lectures par semaine en dehors de ces temps là, je pourrais accélérer mon rythme. Vais-je enfin me lancer ? 


Du livre à l’écran… Quelle adaptation cinématographique d’un livre trouvez- vous la plus réussie? Aviez-vous lu le livre avant de voir le film, ou  
inversement?

Incontestablement, La boussole d'or, premier volet de la série A la croisée des Mondes, de Philip Pullman. Ce livre était enchanteur, je l'avais tellement attendu ! Déjà si impatiente en voyant la bande annonce, des frissons me parcourant les bras à chaque fois... Ce fut pire une fois devant le film, enfin ! Ce film était la réalisation d'un rêve long de plusieurs années. Enfin des personnages d'os, de chair, des sang, de plumes et de poils pour rendre plus réel cet univers que j'admirais.  

J'avais lu le livre, en fait, j'ai lu la trilogie 4 fois... Je les empruntais à la médiathèque et les lisais à chaque temps mort dans ma lecture ! Quelle bonheur ♥
Malheureusement, le film n'a pas rencontré le succès qu'on aurait pu lui souhaiter. Le succès de ce film devait démontrer que la New-Line Cinéma n'avait pas besoin du réalisateur du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson, pour exploser le box office avec une franchise d'heroic fantasy. Et pourtant, l'echec de Robert Shaye et du film ont infirmé cette thèse et ont empêché la saga d'atteindre le cap du ... deuxième chapitre. (Infos trouvées dans le Carrefour Savoir d'Avril) Qu'on aura donc surement jamais, alors qu'il est annoncé depuis des années, et des années... Un crève coeur ! Surtout que la fin du film ne collait pas exactement avec la fin du premier tome de la saga, mais ce choix avait été très réfléchi, et très juste !

Un moment somptueux à découvrir, si vous ne l'avez pas encore fait... 


Toujours rien cette semaine. Je campe devant la boîte au lettres, pleure de début en la vérifiant, deux, trois, quatre fois par jour ... Ça me désespère ^^' J'attend deux colis par voie longue (Mondial Relay et Made in Québec).Je commence à m'impatienter, ma patience (légendaire pour ses limites!) arrivant vraiment à son terme. Viiiiiiite quoi !!!
Heureusement j'ai reçu une partie de ma commande FNAC avec mes exemplaires du Livre de Saskia en poche ! 



Briséïs, de Tiphaine Siovel, et un livre de chez Robert Laffont, en YA, mais hors collection R, qui me fait crever d'envie depuis que je l'ai vu à Montreuil. Le pitch : 


Briséïs, studieuse élève d'une petite ville, a été sélectionnée par les dirigeants de la Citadelle, une forteresse où de brillants élèves du monde entier sont pris en charge pour faire partie de la future élite mondiale. Littéralement téléportée là-bas en secret, elle y reçoit un enseignement de très haut niveau. Mais alertée par son camarade Benji, Briséïs se rend compte que la Citadelle manipule les consciences. Parvenant à trouver une faille dans le système, la jeune fille s'en échappe. Elle est alors projetée au coeur de nouvelles aventures.Un premier roman contestataire et joyeux, un vrai remède anticrise.


Copine-Louve a pondu une chronique super attendue sur un livre qui m'intrigue absolument : L'homme des morts de V.M. Zito. 
Découvrez la très belle couverture espagnole de Cinder, de Marissa Meyer, grâce à ma partenaire Méli-Mélo
Mon autre partenaire Mutinelle a adoré un livre que j'ai moi même beaucoup aimé : Le Prince d'été, d'Alaya Down Johnson, made in la collection R ! 
Enfin, une troisième partenaire, Freelfe, qui a lancé un très joli concours pour les deux ans de son blog. Bon anniversaire à son bébé ! 
Deux livres que j'ai très envie de lire au plus vite : Red code, le Deuxième tome de la série La Brigade des fous, de Philip Le Roy chez Rageot Thriller, car j'avais beaucoup, beaucoup aimé le premier. Il m'avait donné envie de découvrir tous les Rageot Thriller de la collection !
Ensuite, Zoanthropes, de Matthias Rouage, chez Scrinéo. Le premier tome d'une série de Science Fiction (je crois) où certains humains peuvent se changer en animaux... Je VEUX découvrir ça, dès ce milieu de semaine à venir !
Pendant la semaine sur le blog vous verrez arriver quelques chroniques, du manga et de la BD a priori, et, je l'espère enfin, un petit bout d'IMM ... Peut être ! 
Merci de m'avoir lue jusque là, et à très vite ! Merci encore à Thalyssa et Hylyrio pour ce RDV très plaisant à réaliser ♥ A dimanche prochain pour un nouvel Xpresso ! 

samedi 11 mai 2013

Le prince d'été d'Alaya Dawn Johnson

Le Prince d'été
Alaya Down Johnson 
Robert Laffont - Collection R 



Dans un brésil futuriste, dans plusieurs dizaines d'années, les femmes sont au pouvoir d'une société dystopique. Les jeunes sont considérés comme immatures, alors que les adultes de plus de 30 ans sont les seuls dont les opinions sont écoutées. Les hommes sont plus rares et presque insignifiants. Chaque été, un homme est choisi pour devenir Roi d'été, et avoir un destin étonnant , selon la période. Le destin d'Enki, cette année là, sera d'être aimé, admiré, et... sacrifié. Pour montrer le pouvoir et la suprématie des femmes, dans un contexte où le sacrifice ramène à une forme presque primitive d'une religion pourtant oubliée. 
June est une artiste de rue. Plutôt secrète et méconnue, elle souhaite développer son art, seulement... Alors qu'elle est tiraillée à longueur de temps par ses intuitions politiques. Son ami Gil la soutient et l'aide aussi à se décompresser par la danse et l'exploration de leur cité incroyable. 

Ce livre m'a époustouflé. J'ai pourtant mis très longtemps à accrocher au récit et son écriture : il m'a fallu 150 pages. Puis, j'ai eu l'impression de passer un pacte avec l'auteur, d'accepter de lire ce qu'elle voudrait, elle, me montrer. Il m'en a fallu peu pour avoir un coup de coeur, en fait, il n'était pas assez abordable dès le début, pour en être un, et me rendre totalement accro. 
Ce livre diffuse un message et une démarche uniques. Sans ce besoin personnel d'accepter de passer un pacte avec l'auteur pour découvrir sa manière de raconter, j'aurai pu passer à côté de cette perle ! Voilà comment j'ai ressenti ce pacte : je devais accepter qu'on ne me dirait rien sur le monde dystopique (au début en tout cas), que les informations viendraient au compte goutte, et que la romance ne serait pas décrite selon les codes habituels. Ce livre de Young Adult fait partie de ceux, très rares, qui bouleversent le genre... Ce que je verrai, ce ne sera que des descriptions de pratiques d'artistes, et surtout de leur amour de l'art... Étrange .. mais, en vérité... quel envoûtant programme, hors du commun ! 

Cet étonnant récit, parfaitement savoureux, était basé à mes yeux sur cet amour de l'art, omniprésent, et de tout ce qu'il peut faire : les portes qu'il ouvre, les frontières qu'il franchit, les politiques qu'il défie ... L'art, sous toutes ses formes, et elles, toutes ses possibilités. 

Les personnages du Prince d'été sont forts et charismatiques mais passent pourtant en second plan après leur obsession pour l'art (Je pense à June, son père, Gil, sa mère, Enki, et sa mère, les autres concurrents aux prix... )et leurs projets. Les méchants sont des vrais méchants, malgré qu'ils soient souvent absents et sous entendus, surtout décris dans les médias, on ne doute pas de leur puissance. Ils sont comme certaines entreprises de notre société, dans l'ombre ... 

Pour finir, cette société aux mœurs très libres ne m'as pas du tout choquée. On ne sait pas comment est le Brésil de nos jours... Mais c'est un pays, de toute manière, beaucoup plus chaud que le notre ! Ces mœurs sont  légères, mais sont surtout joyeuses ! L'écriture, toujours piquante grâce à quelques scènes osées ou surprenantes, demande un certain stade de confiance, puisqu'il faut s'y fier, et faire des hypothèses, pour deviner le sens de mots inconnus, qui ne sont pas expliqués, un peu comme pour La fille sortilège, cet effet provoque une immersion totale dans l'univers inventé ! Heureusement, cette confiance et cette habitude face à ces mots étrangers se font, heureusement, bien vite. L'amour, le respect de la nature(même si on devine qu'elle disparaît au fil du temps) et l'Opacité de cette ville coupée des autres ramènent aux codes plus classiques de la dystopie Young Adult. 

Une excellente découverte, qui me fera lire sans hésitation d'autres livres de cette auteur. 

Ma note : 4/5

vendredi 10 mai 2013

Critique Les avatars de Gaspard de Sylvain Lignac et Louise Revoyre

Les avatars de Gaspard
Sylvain Lignac & Louise Revoyre 
Scrinéo Jeunesse

Ce petit livre de 184 pages est clairement pour les enfants entre 6 et 8 ans. J'avais beaucoup, beaucoup aimé la première série jeunesse de Scrinéo, FBI, animaux disparus, c'est pourquoi j'étais plutôt curieuse de découvrir ce nouveau titre. ! 

Gaspard découvre très vite qu'il a un pouvoir magique : en portant les vêtements des autres, il peut acquérir leurs capacités ! Mais quand il enfile la veste du célèbre rappeur Sergent Rap'R, celui-ci perd sa voix ! Cela a-t-il un rapport avec Gaspard ? Ou est-ce plutôt la faute de ces étranges techniciens qui tournent autour du pressing de ses parents ? Accompagné de ses copains Bastien et Chloé, Gaspard tente de trouver des réponses à toutes ces questions.... 

Cependant, je n'ai pas été aussi emballée que prévu... Tout d'abord, le premier défaut de ce titre, c'est sa couverture, qui manque cruellement de proportions justes : qu'est-ce que c'est que cette tête réalisée pour Chloée ??? 
Ensuite, deuxième gros défaut, le livre porte beaucoup sur le rap, comme genre à la mode, ce qui, aujourd'hui... est plutôt has-been. Je me trompe peut être, mais peut être aussi que ce choix dans le scénario s'éloigne du mouvement et de la mode du moment. 

J'ai trouvé surtout, et malheureusement, que ce récit manquait de leçon ,ou de morale. On y trouve beaucoup de désobéissance, de risques pris, de parents trompés... Ces éléments du réel mon trop dérangée, alors que l'enjeu du scénario était clairement porté sur le surnaturel, ce pouvoir de Gaspard. 

Au final, contre quelques points négatifs (le langage, les leçons ou morales absentes, les risques pris et les mensonges)... on trouve tout de même quelques points positifs : 
* Des doutes et des réflexions autour du pouvoir de Gaspard, qui semble moins débarqué de nulle part
* Une bonne chute à la fin de l'histoire (attendue mais très bonnes pour les enfants!) 
* Une rencontre et une interaction avec la star très sympas pour une lecture jeunesse 
* Un côté espion un peu trop osé mais qui ajoute une pointe d'aventure indispensable 

Même si j'ai très largement préféré la série FBI,animaux disparus (qui parlait très justement de faits de sociétés, abordés judicieusement pour les enfants), Les avatars de Gaspard est un bon récit, mais sans plus, une lecture pour enfants à leur lire, ou leur faire lire, de manière anecdotique pour un petit moment de simple détente, sans le côté responsabilisation. 

Ma note : 3/5

mardi 7 mai 2013

Top ten tuesday #7


Top Ten Tuesday #7
Ce rendez-vous a été initialement créé par The broke and the Bookish  et repris en français sur le blog de  Iani  puis de ma partenaire Pomme . Le top ten Tuesday est un rendez vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Cette semaine le thème est : 

Les 10 livres que vous avez moins aimés que vous ce que vous aviez prévu :

Plutôt que ressasser des vieux parchemins, ce coup ci, j'ai décidé de ne sortir que des livres récents, en résumé, c'est un panel de mes petites déceptions littéraires ... Avec les accès directement à mes chroniques en cliquant sur les images. 

 
 
  
 

Il n'y a pas de chroniques pour : Zombi et Chroniques d'une sorcière d'aujourd'hui


Le thème de la semaine prochaine sera : 
Vos 10 marque pages préférés ! 

On en salive d'avance ! 

lundi 6 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? #18


Logo réalisé par une amie du calidoscope

Principe découvert chez Mimipouss et Pomme, ma partenaire et correspondante, il s'agit de vous faire découvrir mes lectures passées, ce que je lis actuellement, et ce que je lirai plus tard...

Salut à tous ! Ça fait looooongtemps que je n'ai pas posté de c'est Lundi ! Et pourtant, j'ai lu pas mal, surtout  des livres chroniqués chez copine Pomme ! J'ai eu du mal à tenir le rythme, ayant commencé mon stage en maison d'édition, mais maintenant ça va, je ne me couche plus à 3h du mat, ou 19h, tous les soirs, je suis de nouveau un peu près opérationnelle :) C'est parti, qu'ais-je lu les semaines passées ? 

 

Je lis actuellement Les avatards de Gaspard, j'espère le finir ce soir, car il ne fait que 200 pages. C'est un jeunesse pour 6/8ans, aux éditions Scrinéo, écrit par Sylvain Lignac et Louise Revoyre. 
Je n'en suis qu'à la moitié, mais comme FBI, animaux disparus, c'est encore un très bon cru ! 
Ensuite, je lirai dans cet ordre, ou non, Struck, Traqué et Zoanthropes ! Evidemment, les chroniques de tout ça arriveront très vite ! 

 


         

Et vous, que lisez vous ?? 

Critique coup de coeur, La fille sortilège, Marie Pavlenko

Critique Partenariat Coup de ♥
La fille sortilège 
Marie Pavlenko 
Le Pré aux clercs, collection Pandore 
M note : 5/5 ♦ 431 pages ♦ 16€


Mon résumé : 
Erine vit bannie de la cité des six, dans la zone d'exil. Cette citée où 6 clans vivent en harmonie grâce à leurs différentes magies respectives permettant de commander aux éléments et aux êtres vivants. Depuis quelques temps leurs pouvoirs s'affaiblissent. Et Erine, qui a perdu le droit d'apprendre la magie en étant banne, va voir son destin se lier à celui de la cité... Dans la magie et la douleur. 

La lecture de ce one shot a pour moi été éprouvante, il m'a laissé une impression douloureuse, mais délectable. Car la fin était une apothéose. Elle fait réfléchir. C'est un coup de coeur. 
Marie Pavlenko a su créer de toutes pièces une bonne Fantasy, avec des personnages très attachants. Tellement qu'à la fin, quand une partie n'est plus là, une autre se reconstruit... On est complètement laissé en plan. Il est extrêmement dur de les laisser, de fermer ce livre pour retourner dans la réalité. 

L'univers qui m'a emportée est complètement inventé, les informations sont habilement disséminées petit à petit (concernant les nouveaux animaux, nouveaux noms, les descriptions...), elles ne sont pas données en même temps que les noms, ce qui donne un effet très intéressant, déroutant et unique. Cette pratique a provoqué, pour ma part, une immersion totale et forcée dans le monde créé. 

Erine est un personnage très fort, qui surmonte ses faiblesses pour se relever sans arrêt et affronter la vie. Elle est ballottée de toutes parts, éprouvée depuis toujours, par la vie et la société, mais aussi par les illusions... En revance elle se bat pour s'en sortir, et voudra prendre en main son destin... Pour montrer enfin la force de son caractère. Elle se bat pour survivre, bien plus que pour vivre. Elle doit sans cesse trouver une issue à une situation qui n'en laissait pas paraître, jusqu'à ce que tout se referme, encore, sur elle. 



Ce livre, en le refermant, m'a fait poser des questions sur mes choix, sur la vie, sur nos choix. Il entraîne une introspection, faisant échos à nos coeurs parfois ébranlés. Sommes nous transportés par les événements ? Sommes nous maîtres de nos choix ? Seront des questions qui seront soulevés en lisant La Fille-Sortilège. 



Cette lecture était certes éprouvante, mais belle, et nécessaire pour aviver quelques questions insoupçonnées Ce moment est resté longtemps en tête et dans mon coeur. En lisant ce roman, vous ne serez pas épargnés ! Car tous, comme dans la vie, comme tous les jours, avec Erine, on s'en prend plein la figure, avec des émotions si fortes, et des enjeux si douloureux ! 

On vit des gros retournements de situation qu'on ne pouvait imaginer, qui terrifient un instant, puis qui permettent de respirer à nouveau, tout comme Erine, qui prend des coups et se relève, sans cesse, montrant la plus grande des forces : celle de la persévérance dans un monde dur et violent, constamment. 

Un livre respectant les codes du genre, où l'héroïne grandit plus qu'elle ne vit l'habituelle histoire d'amour ... Mais un livre à lire pour se prendre une bonne claque. Je me damnerai pour une suite. 

vendredi 3 mai 2013

Critique Insaisissable tome 2 de Tahereh Mafi

Insaisissable II 
Tahereh Mafi
Michel Lafon Jeunesse 


Au début de ce tome 1, on retrouve une Juliette libérée, qui s'est enfui et réfugiée au Point Oméga, en compagnie d'Adam et de Kenji. Petit à petit, elle doit apprendre à vivre en communauté, et à affronter le regard des autres ... Qui savent que son pouvoir est terrifiant. 

Ce tome2 ,je l'ai autant aimé que le 1, mais pour des raisons totalement différentes! 

Je ne trouve toujours pas l'intrigue transcendante, ni exceptionnelle, mais ce fût encore une fois une grande joie de retrouver les personnages que j'avais tant aimé la première fois. Les personnages tout d'abord, car je me suis rendue compte que je n'avais pas remarqué à quel point l'écriture de Tahereh Mafi était formidable : belle et intense.  

Ce tome fut celui de la redécouverte de l'écriture et de la passion que l'auteur transmet dans les mots. Je regrette de ne pas avoir eu une telle fascination pour le premier tome grâce à cette écriture, mais j'ai vraiment apprécié de tomber sous un charme nouveau grâce à ce nouveau tome. Concernant l'écriture et la description des sentiments, Taehereh reste une magicienne à la plume en or. 

Pour ce qui est de l'histoire et de son contexte, le camp, la base, nommée "Le point Oméga" est peu décrite, ainsi que ses habitants, dont on devine les attitudes grâce aux pensées de Juliette. Seul Adam est particulièrement raconté, ce qui met encore d'avantage l'attention sur Juliette et lui, les personnages principaux, qui paraissent être les plus importants, alors que leur devenir n'est pas le plus gros enjeu. L'enjeu, c'est plutôt l'avenir de ce monde dystopique, en crise, et non leur romance, qui obnubile la jeune fille ... On aimerait en effet en savoir plus sur les éléments composant ce monde en ruine & reconstruction, sur ses particularités autant que ses habitants ! 
Heureusement, le moment où on lui rappelle enfin qu'il y a plus important que son couple, la situation, et l'état d'esprit de Juliette se renverse... Un changement très intéressant et appréciable ! 

Car encore une fois, tout est centré sur Juliette, ses émotions, ses pensées... Cette narration ne change pas du premier tome, on la retrouve, au départ, sans surprise. Mais c'est l'écriture de l'auteur, la façon d'exprimer  les sentiments, les émotions et les sensations, qui surprend. Il faudra peut être s'accrocher pour certains mais il y a de grandes chances que la plupart soient enchantés par cette si belle et précieuse,autant que précise, narration à fleur de peau. Ensorcelante. 

J'ai trouvé de merveilleux passages dans ce tome, que j'ai savouré, comme les relations entre Warner et Juliette lors de leurs rencontres, plein de sensibilité, de beauté, surprise, et surtout d'émotions brutes, pures et intenses... 
Ces multiples facettes et descriptions de sensations charnelles, de deux êtres au destin compromis, m'ont comblée. J'ai terriblement hâte d'en savoir plus, et de voir vers où ce chaos va les mener. 
En résumé, j'en demande encore... 

Ma note : 4/5

jeudi 2 mai 2013

Critique Les variants, Robison Wells

Critique Partenariat 
Les Variants


Benson Fisher, orphelin, après avoir déménagé de très nombreuses fois et avoir testé de multiples familles d'accueil, est accueilli dans le collège de Maxfield. Très vite, il découvre qu'il n 'y a pas de professeurs, de cours, ou de consignes. Les élèves sont livrés à eux même et peuvent faire ce que bon leur semble, tant qu'ils respectent le règlement. Le groupe d'élève du collège s'est organisé : ceux qui veulent suivre le règlement sont devenu "La Société", ceux qui souhaitent n'en faire qu'à leur tête sont "le Chaos" et ceux qui ne souhaitent pas se décider de façon si tranchée sont "les Variants". Des enjeux se détachent alors : que se passe-t-il lorsque les élèves sont "arrêtés" parce qu'ils n'ont pas respecté le règlement ? Qui les arrête ? Pourquoi ne peut-t-on pas sortir de ce collège ? Pourquoi sont-ils tous réunis pour faire semblant de suivre des cours tous plus absurdes les uns que les autres ? Et pourquoi y a-t-il un cimetière dans l'enceinte du collège? Vous n'en saurez pas plus sur les multiples particularités du récit, elles sont si nombreuses et bien amenées, que je vous laisse le plaisir de les découvrir sans trop vous en révéler... 

Ce livre laisse, en le refermant, des incertitudes, des doutes, des hypothèses... Comme ce qu'a ressenti Benson et ses camarades, ou comme ce que nous avons ressenti tout au long de notre lecture. Étonnamment, l'ambiance du collège n'est pas malsaine, alors que les étranges conditions l'imposeraient. Comme les étudiants très bien intégrés et habitués, on est mit à l'aise, et comme eux, on finit par trouver agaçant Benson, de le voir chercher à s'enfuir du collège !  

Le style de l'auteur est très simple dans le sens de proche du lecteur, c'est à dire qu'on a l'impression d'être dans la tête de Benson, d'avoir les informations qu'il veut nous donner, souvent en direct. Ce style est direct, vif, incisif et percutant. On devient très vite ami avec Benson, en adoptant ses idées et son impatience... C'est un personnage facile à apprécier. Comme la plupart des autres personnages, qu'on prend plaisir à découvrir. Ils sont nombreux, mais je n'ai pas été gênée par ce nombre et j'ai pu sans problème me rappeler qui ils étaient grâce aux nombreuses informations très régulières de l'auteur sur les "gangs". 

Une intrigue incroyable, où les évoluions nous emmènent de surprises en surprises, faisant passer le récit du surnaturel à la science fiction... Les complexités des relations humaines sous huis clôt ne sont pas poussées à leur paroxysme de leurs possibilités, mais c'est un choix judicieux : nous n'avons qu'une vue des rapports qu'entretient Benson avec ses proches : comment évoluent ses amitiés, ses attirances, et surtout sa confiance accordée aux autres élèves. 

Mention spéciale pour les matchs de paintball (le sport pour les élèves de Maxfield) qui ressemblaient plus à des matchs d'airsoft de par les scénarios et les multiples tactiques... Connaissant un peu la chose, j'ai forcément eu un petit coup de coeur pour ces parties du récit en particulier qui, même si elles pouvaient être répétitives, ne m'ont pas ennuyé une seconde ! 

Les Variants est un livre étonnant, sans cesse surprenant, qui se lit très vite puisque les retournements de situations s'enchainent aussi vite que les découvertes sur le collège. Mais c'est un livre surtout absolument déroutant. Une série qui me ferait acheter le tome 2 dès sa sortie, vivement Novembre 2013 ! Un excellent moment qui restera longtemps dans ma mémoire comme un des livres qui m'a le plus retourné la tête ! Une délicieuse déroute, un délicieux suspens, une aventure exceptionnelle, inoubliable. Qui fait dire "encore" avant même d'être arrivé aux dernières pages.
Ma note : 4/5 J'ai frôlé le coup de coeur, je VEUX la suite !!! 
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