Lady Doll
La poupée intime 1/2
Scénariste : Vessela
Dessinatrice et coloriste : Pencho Sechi
Éditions Soleil - Collection Métamorphose
"LE MYTHE DE PINOCCHIO INVERSÉ, DANS UN UNIVERS VICTORIEN.
Gaja ne parle qu’à ses poupées. Il faut dire que son visage déformé lui vaut d’être rejetée du monde, des autres enfants comme de son propre père. La seule personne à pouvoir comprendre Gaja est sa mère, Claire. Mais Claire a une santé précaire, qui ne s’améliore qu’avec cette drogue étrange que lui fourni son époux..."
Je terminerai par conseiller ce petit bijou à ceux qui veulent découvrir un univers différent, un comte à la fois moderne et victorien, qui a un charme terriblement spécial et unique, qui ravira certains fans mais pas tous, en somme, qui devra séduire son propre public...
C'est encore la maison d'édition Soleil qui nous ravit avec cette belle création, au travers de sa collection Blacberry.
Le blog de la collection très girly : http://blackberry-strawberry.blogspot.com/
Gaja ne parle qu’à ses poupées. Il faut dire que son visage déformé lui vaut d’être rejetée du monde, des autres enfants comme de son propre père. La seule personne à pouvoir comprendre Gaja est sa mère, Claire. Mais Claire a une santé précaire, qui ne s’améliore qu’avec cette drogue étrange que lui fourni son époux..."
"Défigurée depuis sa naissance, rejetée, Gaja ne parle qu'à ses poupées. Il y a bien sa mère qui l'aime mais, elle est très malade. Il y a malheureusement son père aussi... Démarrage d'un conte en deux parties, au graphisme déroutant."
L'univers : Conte sombre et lumineux à la fois, le monde de Gaja est entre douleur et douceur. Ses poupées lui apportent la complicité et l'amitié qu'elle imagine, alors qu'à cause d'elles la petite fille se renferme aussi dans son propre monde et vit en marge des autres enfants et de sa propre enfance. Son univers plein de jouets et d'histoires, de petites voix qui la réconfortent, n'est créé que grâce à la bienveillance d'une mère absente dans la vie de sa petite fille mais qui continue pourtant de l'aimer et de veiller sur elle. Une mère fragile que Gaja souhaite protéger contre son père, sa maladie, et contre elle-même. Une classe de petits camarades qui se sépare en deux genres d'élèves : ceux qui la briment et la rabaisse à cause de son infirmité, et ceux qui souhaite lui donner une chance de se connaître et de s'apprécier... Autant d'oppositions qui font l'univers de la petite, entre ombre et lumière, peines et joies... D'ailleurs, la petite elle-même est entre ces deux genres, dans une sorte de léthargie ou de douce folie, où elle peut à la fois ignorer son entourage et comprendre les difficultés que vivent sa famille...
L'histoire : Lady Doll est un conte, il ne faut pas y chercher une histoire poussée ou travaillée, ici c'est le graphisme qui l'est. La petite est malheureuse et se tourne vers ses poupées, mais lorsque son père fait revenir sa mère de la clinique où elle était hospitalisée pour chercher à extérioriser la petite, les choses ne se passent pas comme elle le voudrait, et sa mère ne sera pas assez forte pour réveiller leurs deux envies de vivre. Pourquoi ? Car un personnage malfaisant guette et souhaite affaiblir la riche mère de Gaja et l'amour qui existe entre la mère et la fille. La relation fusionnelle qu'il y a entre elles deux est belle à découvrir, car elles se retrouvent et se complaisent dans les jeux avec les poupées... Une tranche de vie, d'histoire, complètement submergée par les doutes et les sentiments de Gaja.
Les personnages : Entre personnages squelettiques et caricatures, les graphismes sont au service d'humains plein de vices et de faiblesses, qui laissent apparaître leur âme à travers leur apparence. On reconnait la noirceur ou la douceur chez certains, ou alors la tristesse et la sournoiserie chez d'autres. Tous ont leurs défauts et leurs qualités, car dans l'histoire chacun à des raisons qui justifient la façon dont ils agissent. Tout se tient dans leur choix, même si on ne pourra expliquer la méchanceté et la cupidité de certains, mais seulement les rencontrer et les détester...
Les couleurs : Dans une époque victorienne flashy et dark à la fois, on a entendu certains parler d'un échos au monde de Burton avec Lady Doll, alors que d'autres n'ont pas supporté les couleurs saturées. Car en effet, les pages alternent entre rose/violet/noir, des couleurs pétantes qui accompagnent et appuient les personnages dans leurs états d'âme. On ne peut nier que quelqu'uns ont évoqué un effet de nausée pour décrire l'univers coloré de la BD, mais tous sont d'accord pour conclure que c'est une affaire de goût, et sans doute un peu de charme.
L'univers : Conte sombre et lumineux à la fois, le monde de Gaja est entre douleur et douceur. Ses poupées lui apportent la complicité et l'amitié qu'elle imagine, alors qu'à cause d'elles la petite fille se renferme aussi dans son propre monde et vit en marge des autres enfants et de sa propre enfance. Son univers plein de jouets et d'histoires, de petites voix qui la réconfortent, n'est créé que grâce à la bienveillance d'une mère absente dans la vie de sa petite fille mais qui continue pourtant de l'aimer et de veiller sur elle. Une mère fragile que Gaja souhaite protéger contre son père, sa maladie, et contre elle-même. Une classe de petits camarades qui se sépare en deux genres d'élèves : ceux qui la briment et la rabaisse à cause de son infirmité, et ceux qui souhaite lui donner une chance de se connaître et de s'apprécier... Autant d'oppositions qui font l'univers de la petite, entre ombre et lumière, peines et joies... D'ailleurs, la petite elle-même est entre ces deux genres, dans une sorte de léthargie ou de douce folie, où elle peut à la fois ignorer son entourage et comprendre les difficultés que vivent sa famille...
L'histoire : Lady Doll est un conte, il ne faut pas y chercher une histoire poussée ou travaillée, ici c'est le graphisme qui l'est. La petite est malheureuse et se tourne vers ses poupées, mais lorsque son père fait revenir sa mère de la clinique où elle était hospitalisée pour chercher à extérioriser la petite, les choses ne se passent pas comme elle le voudrait, et sa mère ne sera pas assez forte pour réveiller leurs deux envies de vivre. Pourquoi ? Car un personnage malfaisant guette et souhaite affaiblir la riche mère de Gaja et l'amour qui existe entre la mère et la fille. La relation fusionnelle qu'il y a entre elles deux est belle à découvrir, car elles se retrouvent et se complaisent dans les jeux avec les poupées... Une tranche de vie, d'histoire, complètement submergée par les doutes et les sentiments de Gaja.
Les personnages : Entre personnages squelettiques et caricatures, les graphismes sont au service d'humains plein de vices et de faiblesses, qui laissent apparaître leur âme à travers leur apparence. On reconnait la noirceur ou la douceur chez certains, ou alors la tristesse et la sournoiserie chez d'autres. Tous ont leurs défauts et leurs qualités, car dans l'histoire chacun à des raisons qui justifient la façon dont ils agissent. Tout se tient dans leur choix, même si on ne pourra expliquer la méchanceté et la cupidité de certains, mais seulement les rencontrer et les détester...
Les couleurs : Dans une époque victorienne flashy et dark à la fois, on a entendu certains parler d'un échos au monde de Burton avec Lady Doll, alors que d'autres n'ont pas supporté les couleurs saturées. Car en effet, les pages alternent entre rose/violet/noir, des couleurs pétantes qui accompagnent et appuient les personnages dans leurs états d'âme. On ne peut nier que quelqu'uns ont évoqué un effet de nausée pour décrire l'univers coloré de la BD, mais tous sont d'accord pour conclure que c'est une affaire de goût, et sans doute un peu de charme.
Je terminerai par conseiller ce petit bijou à ceux qui veulent découvrir un univers différent, un comte à la fois moderne et victorien, qui a un charme terriblement spécial et unique, qui ravira certains fans mais pas tous, en somme, qui devra séduire son propre public...
" Gaja tu ne parles qu'à tes poupées.
Gaja, ton visage te vaut d'être rejetée du monde,
des autres enfants comme de ton père.
La seule personne à pouvoir te comprendre Gaja, c'est moi, ta mère.
Moi qui peuple ton univers de jouets pour tromper ta solitude,
moi qui sens ma santé décliner au fil des jours.
Gaja, ma pauvre enfant perdue, sans moi que deviendras-tu?"
Gaja, ton visage te vaut d'être rejetée du monde,
des autres enfants comme de ton père.
La seule personne à pouvoir te comprendre Gaja, c'est moi, ta mère.
Moi qui peuple ton univers de jouets pour tromper ta solitude,
moi qui sens ma santé décliner au fil des jours.
Gaja, ma pauvre enfant perdue, sans moi que deviendras-tu?"
C'est encore la maison d'édition Soleil qui nous ravit avec cette belle création, au travers de sa collection Blacberry.
Le blog de la collection très girly : http://blackberry-strawberry.blogspot.com/
Géniales les illustrations !!
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